samedi 14 janvier 2012

Emmanuel Braudeau met le ciel sous nos pas

Ca se passe à Versailles, parmi les vieilles pierres historiques... pas dans le chateau non... dans la ville, cette ville qui s'étend paisible comem un chat repu, cachant de ci de là quelques petits nids d'agitation.
Une ville où on ne s'attend pas forcément à trouver de l'incongru, comme du street art asur les passages cloutés ou des tableaux à même la rue.

J'ai fait connaisssance avec les dessins sur marquages au sol d'Emmanuel Braudeau il y a quelques mois déja en suivant des lignes sur un passage protégé... de courbe en mouvement est née sous mes yeux une figure, un nu offert à tous et vu de personne. L'oeuvre m'a touché dans sa forme, son support et dans cette connivence qui s'établissait entre l'artiste et le spectateur "découvreur".

A chacun de passage à Versailles j'ai essayé de débusquer de nouvelles figures. Petit à petit j'ai appris que ces dessins /peintures sont l'oeuvre de Emmanuel Braudeau qui est donc de fait peintre sur toile et sur trottoir.

J'engage vraiment le visiteur inopiné à jeter un oeil sur ce que fait ce monsieur, c'est plein de liberté de sensualité, de musique, d'amitié après l'heure de la fermeture et de corps qui cherchent à s'emmeler en douceur (le site d'Emmanuel Braudeau: http://emmanuel-braudeau.typepad.com/ )

Comment présenter les photos de cette série... hmmm... Mon amie Albanne (qui regarde aussi ses pieds quand elle marche) m'a tuyauté "Braudeau a repeint la place Hoche" m'a-t-elle dit ... La place Hoche ... merveille architecturale (la première place Octogonale du mooonde) pas trop aimée des versaillais (Hoche est le "pacificateur de la Vendée" républicain, c'est à dire le monsieur qui a enfermé les chouans, leurs femmes et leurs enfants dans des églises et qui a fait bruler le tout), donc au premier petit matin pluvieuxousque je me trouvai à Versailles avec mon appareil, je suis passé place Hoche... et là, le choc, la baffe, la place est recouverte de dessins.

Chaque passage pieton devient le bloc de feuilles épars tombé de son carnet, la place elle même le laboratoire qui fait naître formes et idées, ça foisonne, ça bouillonne.

Laissez vous errer parmi ces images, sur ces mots, entrez dans son univers, dans sa réflexion, prenez ses dessins comme les cartes d'un nouveau tarot dispersé, comme un jeu de piste, comme une déclaration d'amour, comme un reportage ou comme les esquisses d'autres créations































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